jeudi 27 décembre 2007

Elizabeth Gaskell - Cranford


C'est
Heidi qui m'a donné l'envie de lire Cranford. lorsqu'elle a fait mention, sur son blog, de la série produite par la BBC. Mrs Gaskell, je connaissais de nom, parce qu'elle avait été la biographe de Charlotte Brontë, ou encore parce qu'elle avait été publiée par Charles Dickens,
bref, je ne sais pas pourquoi j'aligne tant de consternantes excuses, pour éviter d'avouer cette énormité : Elizabeth, j'avions jamais lu.
J'ai réparé cette impardonnable lacune et, ensuite, regardé l'adaptation réalisée par la BBC (et pourquoi nos chaînes nationales sont-elles incapables de nous produire de vraies adaptations de nos grands classiques, je vous (me) le demande - mais là je me calme, because trève des confiseurs. Nous reprendrons ce passionnant débat après le nouvel an!) .

Le thème central de Cranford, c'est la peinture d'une société archaïque qui tente de résister aux changements induits par la naissance de l'industrialisation, au détour des années 1830. Le récit présente l'évolution de deux personnages principaux, une jeune fille nommée Mary Smith, et son amie plus âgée toujours célibataire, Matilda Jenkyns. A travers leur amitié, ces deux femmes symbolisent l'évolution d'un monde rural et aristocratique vers la société bourgeoise. Il est évident que les contraintes du capitalisme naissant ne font pas bon ménage avec les anciennes règles de vie, et tout particulièrement avec le "code de conduite" qui régit la vie des femmes et des (rares) hommes qui vivent à Cranford. Toutefois, nous comprenons à la fin du roman, qu'il est possible pour les anciennes valeurs de coexister avec les nouvelles, de même que Mary Smith parvient à faire le lien entre les comportements de la vieille génération et un mode de vie plus citadin.
Elizabeth Gaskell a situé son histoire dans un petit village qui ressemble beaucoup à celui où elle grandi, et ses portraits attendris mais en même temps sans complaisance des résidents de Cranford n'ont pas pris une ride.



4 commentaires:

Unknown a dit…

Ok je vais le lire. Je vois que toi aussi tu es Mtéssophile :o)
Dis-moi, pourrais-tu paramétrer tes commentaires afin que l'on puisse t'en laisser, car pour l'instant ils ne sont accessibles que pour les titulaires d'un open ID. N'en ayant pas, j'ai dû emprunter celui d'un copain pour te laisser ce message :o)

Loïs de Murphy
http://loisdemurphy.canalblog.com/

Anonyme a dit…

Et bien moman, t'as pas perdu la main depuis le temps... les années même que tu n'as pas fait de résumé!!!!
C'est ça ne se ramoli pas tant que ça la haut!!!
Je suis fière de toi, prochaine étape on t'offre cérébral academy et une DS lite!!!!!

Anonyme a dit…

Youpi, j'ai rencontré une autre fan de Cranford !J'adore aussi, comme tout ce que l'Angleterre a produit de féminin au XIXe siècle : les Brontë, Jane Austen, cette Mrs Gaskell dont je ne connaissais même pas l'existence avant la série de la BBC, ...
Ah, ces jolies robes capables de dévaler de vertes prairies sans renverser une seule goutte de thé ! J'ai beaucoup aimé aussi Becoming Jane, malgré ses défauts et les critiques calamiteuses qui l'ont éreinté en France. Quant à l'oreille sensible, pour moi, c'est pareil : VO sinon rien. A l'écrit comme à l'écran.

Paule a dit…

Et re-youpee, puisque grâce à Mrs Gaskell je rencontre une autre fan de Gracq!!!